comment ça marche scaphandre autonome

scaphandre autonome Selon Aristote, Alexandre le Grand serait descendu au fond de la mer, lors du siège
de Tyr, en 332 avant notre ère, en utilisant une cloche à plongeur. C'est là un principe depuis longtemps appliqué dans la nature, puisqu'une araignée aquatique, l'argyronète, recourt à un procédé de ce genre pour assurer son confort respiratoire sous l'eau. Depuis toujours, elle prend soin d'accrocher aux plantes submergées un petit logis de soie dans lequel elle accumule de l'air qu'elle va chercher à la surface et rapporte en bulles retenues aux poils de son abdomen... En 1837 est apparu le premier scaphandre à casque muni de hublots et fixé sur un vêtement étanche de toile caoutchoutée. L'air était fourni par une pompe, installée à bord du bateau, et délivré par un tuyau flexible aboutissant au casque. Plus tard, on a employé aussi des scaphandres rigides articulés. Dès le début, on avait cherché à rendre l'équipement autonome, afin de permettre au plongeur d'évoluer sous l'eau sans aucun lien avec la surface. Le modèle proposé en 1946 par le commandant Cousteau et l'ingénieur Gagnan a fait mondialement fortune, étant donné les facilités nouvelles qu'il apporte aux pêcheurs et aux hommes-grenouilles pour l'exploration des fonds marins, la recherche des épaves, et les prises de vues sous-marines. Une ou plusieurs bouteilles d'air comprimé au dos, oourvu de lunettes et d'un masque respiratoire, chaussé de palmes, le nageur, libre de ses mouvements, peut évoluer avec aisance en descendant sans danger jusqu'à une quarantaine de mètres.
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